Face à l’urgence climatique, chacun cherche à réduire son empreinte carbone. Pourtant, tous les gestes ne se valent pas : certaines actions demandent beaucoup d’effort pour un impact limité, tandis que d’autres sont simples et très efficaces. À Lyon, remplacer la voiture par le vélo pour les trajets domicile-travail se situe dans la deuxième catégorie : accessible et à fort impact.
La voiture, source majeure d’émissions
Dans la métropole lyonnaise, ≈ 68 % des trajets domicile-travail sont encore effectués en voiture, même pour de courtes distances. Or, une voiture émet en moyenne 110 g de CO₂ par kilomètre. Pour un trajet quotidien de 10 km aller-retour, cela représente environ 220 kg de CO₂ par an par salarié. Ces émissions cumulées sur des milliers de trajets représentent une part énorme de la pollution locale et des émissions de gaz à effet de serre.
Le vélo : un levier simple et efficace
Le vélo, en revanche, n’émet quasiment rien à l’usage. Même en comptant sa fabrication et son entretien, l’empreinte carbone reste inférieure à 1 % de celle d’un trajet équivalent en voiture. Dans la métropole lyonnaise, de nombreux trajets domicile-travail font moins de 5 km : parfait pour être réalisés à vélo, rapidement et sans effort excessif.
🌱Impact concret ?
Si une partie des trajets courts en voiture étaient basculés vers le vélo, les gains seraient massifs :
- réduction immédiate des émissions de CO₂
- amélioration de la qualité de l’air,
- diminution de la congestion urbaine.